2017
Identification du site
La Zone d’implantation potentielle (ZIP) est située sur les communes de Cortrat et Montcresson. Les limites sont déterminées en tenant compte des distances réglementaires par rapport aux habitations (500 m) et infrastructures existantes.
Le périmètre de la ZIP a été légèrement élargie en incluant certains milieux naturels, susceptibles de présenter des enjeux, et d’y apporter une attention particulière au cours des études réglementaires.
TotalEnergies s’est engagée à travailler sur des implantations d’éoliennes uniquement sur la commune de Cortrat.
LES CHIFFRES CLEFS DU PROJET,
À CE JOUR :
5 éoliennes
envisagées
De 180 à 193 m
en bout de pale
De 18 à 21 MW
de puissance totale
De 37,9 à 41,6 GWh/an
de production d’électricité verte
Soit la consommation annuelle
de 9 400 à 10 400 foyers* (chauffage et eau chaude sanitaire inclus)
Entre 2 250 et 2 500 tonnes de CO2
économisées par an*
* Sources : Base carbone de l’ADEME ; CRE, Insee
Afin de définir un projet éolien adapté et intégré à son environnement, il est nécessaire de réaliser une série d’études sur le territoire. Des bureaux d’études (BE) indépendants, gages de neutralité, sont mandatés afin de réaliser les différents volets de l’étude d’impact environnementale, composée notamment : d’un volet faune/flore, d’un volet paysager et patrimonial, d’un volet acoustique.
Le projet éolien Énergie du Gâtinais participera, à son échelle, à l’atteinte des objectifs régionaux, nationaux et européens de transition énergétique.
La directive européenne sur les énergies renouvelables n°2018/2001, a fixé l’objectif, à l’horizon 2030 au sein de l’Union européenne, d’aboutir à une part d’énergie renouvelable d’au moins 32 % de la consommation finale d’énergie. Cet objectif devrait être rehaussé dans le cadre du paquet climat voté en juillet 2021 par la Commission Européenne « Fit for 55 » en ayant pour ambition de porter la part des énergies renouvelables à 40 %.
Le Décret portant Programmation pluriannuelle de l’énergie le 21 avril 2020 confirme l’importance de la filière éolienne, tant terrestre que maritime, dans la stratégie de transition énergétique portée par la France. Les objectifs du Gouvernement visent à doubler la capacité installée d’ici 2028 pour l’éolien terrestre. Toute la filière éolienne tricolore est mobilisée pour l’atteinte de ces objectifs.
Conformément aux objectifs européens et nationaux, on retrouve à l’échelle régionale, un objectif de développement des énergies renouvelables ambitieux. Le Conseil régional de Centre-Val de Loire a délibéré en date du 19 décembre 2019 et a été approuvé par le préfet de région le 4 février 2020, sur le projet de schéma régional d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET).
L’objectif 16 intitulé « Une modification en profondeur de nos modes de production et de consommation d’énergie » vise à atteindre 100 % de la consommation d’énergie couverte par la production régionale d’énergie renouvelable et de récupération d’ici 2050. Ces objectifs incluent notamment la production d’énergie d’origine éolienne comme suit (en TWh)
Filières | Production 2014 | Objectifs 2021 | Objectifs 2026 | Objectifs 2030 | Objectifs 2050 |
---|---|---|---|---|---|
Eolien | 1,63 | 3,779 | 6,23 | 8,233 | 12,286 |
Les objectifs chiffrés traduisent une volonté de développer de manière exponentielle l’éolien sur le territoire de la région. D’ici 2035 nous devons porter nos efforts afin de contribuer à une augmentation de la production régionale d’énergie éolienne de plus de 300% en 15 ans.
L’arrivée de ce projet sur le territoire est un moteur de développement local.
Il génère des retombées fiscales pour la commune d’accueil, la communauté de communes, le département et la région. En effet, l’exploitant du parc est redevable de plusieurs types d’impositions locales :
Les retombées fiscales d’un parc éolien dépendent du nombre de machines ainsi que de la puissance électrique installée. Selon une estimation basée sur les pourcentages de répartition des retombées fiscales de 2019 et un projet composé de 5 éoliennes d’une puissance unitaire de 3,6 MW, celles-ci s’élèveraient à plus de 174 000 €/an pour les collectivités territoriales. Ces nouvelles ressources profiteront à tous les habitants car elles alimenteront le budget des collectivités et participeront donc au développement de projets et services publics locaux (infrastructures, services, etc.).
Répartition des 174 000€/an de retombées fiscales :
Un parc éolien est une source d’activités pour les entreprises du territoire qui participent aux différentes phases de la vie du projet : construction, entretien, maintenance. L’arrivée d’un parc éolien stimule également l’activité économique du territoire par d’autres biais. Des entreprises locales sont sollicitées afin de participer aux différentes phases de la vie du parc (construction, entretien, maintenance, etc.). Restaurants et hôtels sont également sollicités durant toute la période de développement et de réalisation.
6
emplois créés par jour dans la filière éolienne
La filière éolienne constitue un levier de développement économique durable et non délocalisable. Début 2021, la filière éolienne comptait 22 600 emplois directs et indirects en France, soit 12 % de plus qu’en 2018. Le schéma régional climat air énergie (SRCAE) , annexe du Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET), indique que 460 emplois sont directement liés à l’éolien dans la région Centre-Val de Loire.
Sources : France énergie éolienne
Un parc éolien est une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise à autorisation préfectorale. Dans ce cadre, de nombreuses étapes sont nécessaires à sa réalisation. Un projet éolien est un projet au long court (7 ans minimum) et encadré. Il doit ainsi respecter différentes étapes réglementaires.
TotalEnergies a prévu de déposer le dossier de demande d’Autorisation Environnementale auprès des services de la Préfecture d’ici la fin 2022.
Les services instructeurs de l’État étudieront le dossier et rendront un avis sur les aspects qui les concernent. Cette instruction du dossier va durer de 8 à 12 mois et a pour objectif d’aboutir à un dossier complet et jugé recevable.
Le dossier pourra donc être soumis à enquête publique. Cette procédure est la période pendant laquelle un commissaire enquêteur ou une commission d’enquête est désigné(-e) par le tribunal administratif afin de recueillir l’avis de la population. À cet effet, des permanences seront tenues et un registre dans lequel chacun peut formuler des observations sera disponible. D’une durée d’un mois, elle est annoncée à l’avance par voie de presse et affichage local. Le dossier complet du projet sera consultable en mairie et sur internet.
Le conseil municipal de la commune d’accueil mais aussi ceux des communes se situant dans un rayon de 6km autour du projet sont également sollicités pour un avis.
À l’issue de cette période d’enquête publique, le commissaire-enquêteur rédige un rapport d’enquête et émet un avis motivé sur le projet.
Pour voir le jour, un parc éolien doit se voir accorder une « autorisation environnementale » délivrée par le Préfet. Celui-ci prend sa décision en fonction de la qualité du dossier présenté, de l’ensemble des avis émis par les autorités compétentes et au courant de l’enquête publique, des objectifs qui lui sont fixés sur le territoire en matière de développement d’énergies renouvelables.
À l’issue de la procédure, le préfet du département signe un arrêté d’autorisation environnementale. C’est donc à lui, au nom de l’État, que revient la décision finale d’autoriser ou non la construction et l’exploitation d’un parc éolien.